Chronique : Lufthansa A320Neo en classe économique de Nice à Francfort
C'était mon premier vol "post-pandémie", j'ai profité d'un tarif très compétitif compte tenu de la période [...].
C'était mon premier vol "post-pandémie" et j'ai profité d'un tarif très compétitif compte tenu de la période des vacances d'août. Seulement 147 euros pour un aller-retour vers Riga, la capitale de la Lettonie.
Dans cet article :
- Spécifications
- Avion :
- A320neo
- Classe :
- L'économie
- Traiter :
- NCE - FRA
- Prix :
- 147 €
- Livre
Je n'ai pas cherché à connaître la disponibilité des billets primes, notamment parce que, dans de nombreux cas, les taxes éventuelles n'auraient pas trop éloigné le coût du billet du prix normal. Ayant le statut "gold" auprès de la TAP et donc auprès de toutes les compagnies aériennes de Star Alliance, j'ai décidé de transférer les points sur mon compte auprès de la compagnie portugaise.
Expérience sur terre
Covid est absolument toujours présent dans nos vies et le trafic aérien est l'un des secteurs les plus touchés par ce phénomène.
Tous les jeudis, mon vol était censé partir du terminal 1 de l'aéroport, mais en raison de la pandémie, tous les vols sont détournés vers le terminal 2, qui est normalement réservé à Air France, Easy Jet et aux compagnies de Sky Team.
C'est le troisième aéroport le plus fréquenté de France, le premier si l'on exclut Paris. L'emblématique aérogare est une gigantesque sphère de verre et de béton. Il abrite également la gare routière et est également accessible depuis le centre-ville grâce au tout nouveau tramway. Inaugurée fin 2019, la ligne permet de rejoindre la Promenade Des Anglais depuis l'aéroport en un peu plus de 15 minutes.
Elle est très lumineuse, grâce aux immenses fenêtres. À droite de la zone d'enregistrement se trouve l'accès aux points de contrôle de sécurité, là encore Covid a provoqué la suspension temporaire des itinéraires "rapides" pour les passagers d'affaires et les voyageurs fréquents.
Après avoir passé les contrôles, vous entrez dans l'inévitable dutyfree, qui est heureusement assez petit ici.
Il faut dire qu'en France, la législation est beaucoup plus douce qu'en Italie et qu'en fait, seuls les masques et les quelques panneaux nous rappellent de garder une distance sociale.
Les boutiques et les bars sont presque tous ouverts, de même que les salons. Ici, tous les salons sont gérés directement par l'aéroport et sont accessibles aux passagers d'affaires ainsi qu'aux détenteurs de Priority Passes et cartes similaires.
Comme je suis membre de Gold Star Alliance, je peux accéder aux salons même si je voyage en classe économique, mais dans ce cas, un panneau m'informe que Lufthansa n'a pas d'accord pour les salons du terminal 2 et que, par conséquent, les passagers de la compagnie allemande ne sont pas autorisés à y accéder.
Dans mon cas, j'avais toujours accès au salon Infinity grâce à mon pass prioritaire prestige, inclus dans l'american express platinum.
Je ne m'attarderai pas sur ce salon car en raison de la pandémie, le service est réduit au minimum. Pas de buffet, impossible de se servir soi-même, un gentil préposé sert les quelques produits disponibles derrière le comptoir.
Le vol
Lufthansa dispose d'une très jeune flotte court-courrier, en l'occurrence l'A320Neo, dont les initiales sont D-AINJ, il n'avait même pas trois ans.
L'avion le plus moderne et le plus efficace de la famille 320 offre des hublots plus grands et une excellente insonorisation. Les compagnies aériennes apprécient le fait qu'il a considérablement réduit la consommation de carburant par rapport à la version précédente.
Comme c'est le cas pour pratiquement toutes les compagnies aériennes européennes, les lignes court/moyen-courriers offrent deux environnements pratiquement identiques ; la classe affaires ne se distingue de la classe économique que par le fait que les premières rangées de l'avion sont "flexibles" et qu'il n'y a qu'un rideau pour différencier les passagers, mais pas de différence au niveau du siège ou de l'espace pour les jambes.
Covid a également modifié la manière d'embarquer dans les avions et, dans le cas de Lufthansa, la manière de débarquer.
L'embarquement se fait par l'arrière de l'avion, les passagers des dernières rangées embarquant en premier, puis ceux de l'avant. Cela permet de maintenir une distance sociale et d'éviter les encombrements inutiles. Bien entendu, les grands voyageurs peuvent embarquer quand ils le souhaitent.
Mon siège était le 6A (à l'avant de l'avion), heureusement le siège du milieu était vide, c'était donc presque comme voler en business.
Lors de l'embarquement, tous les passagers ont reçu une lingette pour désinfecter leur siège et le personnel leur a rappelé à plusieurs reprises de garder leur masque sauf lorsqu'ils boivent ou mangent.
Pas de service pour ce vol qui n'a duré que 70 minutes, juste une bouteille d'eau distribuée une dizaine de minutes après le décollage.
Malheureusement, l'ensemble de la flotte A320neo de Lufthansa est dépourvue de wi-fi, la raison invoquée étant la nécessité de gagner du poids. Le système est installé dans la queue de l'avion, mais en raison de la forte densité de sièges choisie par la compagnie allemande, il n'y a pas d'espace pour l'installer. Bien entendu, il n'est pas question d'IFE sur ces vols.
Arrivé à Francfort, le steward a invité les passagers à observer la nouvelle façon de débarquer de l'avion. Une fois accosté à l'embarcadère, l'avion a été vidé en commençant par les rangées avant pour aller vers l'arrière. Les passagers ont été invités à rester assis jusqu'à ce que leur rangée soit appelée.
Verdict final
Toutes les compagnies aériennes traditionnelles ont choisi de "concurrencer" les low-costs de la même manière : des avions avec le plus grand nombre de sièges possible et un service réduit à l'essentiel, et Lufthansa ne fait pas exception.
Pro
- Le prix, compte tenu de la période précovidique, aurait été très élevé pendant la saison.
- Un avion moderne et silencieux
Contre
- D'autres entreprises proposent un kit comprenant également le masque.
- Plus d'en-cas, juste une bouteille d'eau