Une fenêtre "bronzée" comme celle-ci est aussi sûre que n'importe quelle autre (même si elle n'est pas belle à voir).
Vous placeriez-vous sur le siège côté fenêtre comme celui photographié par Barbone, Matteo Rainisio, lors de son vol entre Rome [...].

Seriez-vous debout sur le siège à côté d'une fenêtre comme celle photographiée par Barbone, Matteo Rainisio ?sur son vol entre Rome et Gênes à bord d'un Airbus A220-300 d'ITA Airways ?
Dans cet article :
La photo, plus unique que rare, fait une certaine impression, car il est clair qu'il y manque quelque chose. Ce "quelque chose est la couche la plus interne de la fenêtre.
Il est étrange de le voir ainsi (et esthétiquement il n'est certainement pas génial), mais n'est pas moins sûr que les autres hublots à bord de l'avion.
Chaque fenêtre est en effet constituée de pas moins de trois couches de matériau acrylique, ou polyméthacrylate de méthyle, ou plexiglas pour le commun des mortels, un matériau léger, élastique et résistant aux impacts d'oiseaux ou de grêle et, bien sûr, à la pression atmosphérique.
Le panneau le plus proche du passager, absent sur les photos prises par Barbone, est le moins épais des trois et a pour fonction de "séparer" le passager des deux panneaux les plus extérieurs, qui sont les suivants beaucoup plus épais et sont, ils sont, les déterminants de la sécurité des vols parce qu'ils sont conçus pour résister à l'énorme différence de pression atmosphérique créée lorsque l'avion est à haute altitude entre l'extérieur et l'intérieur de la cabine et que la cabine est pressurisée.
Quelqu'un a peut-être aussi remarqué que entre ces deux couches externes, il y a, au fond, un petit trou de deux millimètres de large qui "aide" la couche externe à résister à la différence de pression et empêche en même temps la formation de condensation ou de glace sur le panneau extérieur, ce qui permet aux passagers de bénéficier d'une excellente visibilité.